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Lalalangue

Frédérique Voruz, passée par le théâtre de Mnouchkine, nous livre une conférence d'un genre spécial. Agrémenté de diapos mêlant photos de famille et sommets alpins enneigés au pied desquels elle a grandi, la narratrice nous livre le récit effarant de sa jeunesse. Septième d’une famille dirigée par une mère-ogresse décidée à se venger sur ses enfants d’un accident d’alpinisme qui lui fit perdre une jambe, la comédienne nous entraîne dans la folie et le martyr maternels. Car la mère intrusive, jalouse, dévore ses enfants, surtout ses filles, qui sont un prolongement d’elle-même, la partie de son corps qu’elle a perdue. La force du spectacle tient dans la confrontation entre Marie-Madeleine, héroïne malfaisante de conte, et sa fille, qui se révolte et s’évade dans les bras de son idole Leonardo diCaprio, loin de l’enfer domestique. Car la jeune Frédérique résiste et impressionne par sa force et son humour ravageur, qu’elle puise dans l’exercice salvateur de la scène.




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